
Cargo blues dans Libé !
- Audrey Sabardeil auteur
- 20 juin
- 2 min de lecture
Certains jours, le cœur bat un peu plus fort que d’habitude. Parce qu’une voix extérieure vient poser des mots justes sur ton travail. Parce qu’un regard, affûté et généreux, reconnaît ce que tu as voulu raconter — et là, ça me touche en plein cœur.
Didier Arnaud a chroniqué Cargo blues dans Libération. Oui, Libé ! Rien que ça !
Dans la rubrique Culture/Polar. Et il parle de Marseille, de ses lumières crues et de ses zones d’ombre, des ferrys, des trafics, de Fab, d’Angelica, de Charlie, de la fusillade qui ouvre le roman… Et surtout, de cette ville belle et violente, puissante et brisée, dans laquelle mes personnages tentent de s’en sortir, d’aimer, de réparer ce qui peut l’être.
Il a vu ce que j’ai tenté de faire : raconter Marseille "à son pire et à son meilleur". Il a cité mes mots, il a évoqué le loto de quartier, les gobelets de pastaga, les filles à l’élastique, les garçons au foot, les bouteilles de Heineken qui passent de main en main. Ce moment suspendu, avant que tout ne bascule. Il a senti l’ancrage et le poids. L’attachement et le désespoir.
Audrey Sabardeil nous emmène finement dans des endroits qu’on n’aurait pas spontanément apprécié fréquenter
Le journaliste mentionne aussi les voix qui m'ont rapprochée de Jean-Claude Izzo. Et ça… c’est à la fois vertigineux et bouleversant.
Alors je le dis ici, à vous qui me lisez depuis le début ou qui venez d’arriver : merci. Pour vos retours, vos messages, vos lectures. Et aujourd’hui, merci à Didier Arnaud pour cette lecture-là.
Cargo blues continue son chemin. Et je continue avec lui. J'ose dire "fière", et surtout reconnaissante à tous les échos que suscite ce troisième roman. Enfin, sachez-le : je suis émue de tout cela. Et ne regrette qu'une chose : que certains absents chers à mon cœur ne puissent pas voir la jolie vague sur laquelle navigue Cargo blues depuis deux mois et demi.
À ma mère, mon grand-père, mon père.

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