Cargo blues : une soirée inoubliable

Un lancement littéraire, c’est ce mélange détonant entre l'angoisse de l'avant, les petites surprises qui rendent le moment spécial, et l’émotion pure. Et pour le lancement de mon troisième roman Cargo Blues, toute cette effervescence a pris vie à la librairie Maupetit, au cœur de Marseille, sur la Canebière. Mais avant de plonger dans le vif du sujet, laissez-moi vous raconter…

La veille et le jour J : les frissons du grand départ

Tout commence par une critique élogieuse parue la veille dans La Marseillaise, signée Anne-Marie Thomazeau, qui n’a pas manqué de faire battre mon cœur un peu plus vite.

Et ce matin-là, quelle surprise de découvrir mon roman en bandeau de la Une du journal ! Quelques morceaux choisis sont publiés dans "Les bonnes feuilles" à l’intérieur, sublimés par la reproduction de Sébastien Arcouet, le peintre qui a conçu cette couverture que j'adore. Autant dire que l’excitation était à son comble avant même de franchir les portes de la librairie.

Une arrivée sous le signe des émotions

À 17h40, l’heure approche.

Quentin, libraire spécialisé polar, m’accueille alors que les premiers invités commencent à arriver. Entre la montée d’adrénaline et le besoin de relâcher la pression, un ami me sauve avec ... une pression au bar voisin. Les amis connaissent les recettes miracles ! Mais bien vite, l’émotion reprend le dessus quand mon mari traverse la Canebière pour me rejoindre, suivi de mon frère débarquant de Chambéry pour me faire une surprise. Là, j'ai bien du mal à garder mes yeux secs ! Ce sont ces moments qui rendent la vie belle.

Ambiance chaleureuse et joli moment littéraire

À mon retour, la librairie est animée. Famille, amis, collègues et éditeurs sont au rendez-vous, et la salle se remplit au-delà des attentes. Quentin entame un entretien riche et captivant, qui se termine par une lecture : il me propose un extrait. Je m'exécute. Instant suspendu : une belle écoute, la librairie comme cathédrale. Waouh !

Puis des applaudissements, des questions pertinentes, des mots chaleureux… Le moment est gravé.

Rupture de stock

La séance de dédicaces commence, et tout s’emballe. Une centaine de personnes, 90 exemplaires vendus, libraire et éditeur ravis ! Moi, pas moins ! C'est la rupture de stock.

Une soirée au-delà de mes espérances, portée par l’amour de mes proches et de passionnés.

Marseille, tu m’as offert un moment inoubliable. Sans une note de blues.

Merci à tous ceux qui ont rendu cet événement aussi exceptionnel. On remet ça pour le prochain roman ?

Si vous avez assisté à cette soirée, racontez-moi vos impressions dans les commentaires !