Et si on lisait un polar psychologique ?
- Audrey Sabardeil auteur
- 21 déc. 2024
- 1 min de lecture
"Terminus Elicius" (2016)
Karine Giebel
(Éditions Belfond)
Depuis le temps, il était temps que je lise Karine Giebel (Non, d'ailleurs, ce n'est pas parfaitement exact : j'ai déjà lu "Toutes blessent, la dernière tue", paru en 2018 mais dont je n'ai pas de souvenir.)
Dans "Terminus Elicius", nous suivons Jeanne, une employée au commissariat de Marseille. Cette femme paraît fragile, introvertie, vulnérable. Lorsqu'elle va tomber sur une mystérieuse lettre déposée pour elle dans le train, son quotidien monotone va s'en trouver bouleversé.
Ce polar développe une intrigue efficace autour d'une protagoniste pleine de promesses. Le lecteur est embarqué et s'interroge fatalement sur ce que ce personnage révèle... et ne dit pas. Toutefois, certains aspects du roman (notamment le personnage de Lepage, le second du capitaine) affaiblissent l'ensemble par manque de justesse, à mon humble avis.
À noter, dans cette édition : le roman est suivi d'une nouvelle de l'autrice ("Aurore"), plutôt bien ficelée, quoique la chute en soit assez prévisible.

Комментарии