top of page
  • Instagram
  • Facebook

Et si on lisait un roman libertaire ?

  • Photo du rédacteur: Audrey Sabardeil auteur
    Audrey Sabardeil auteur
  • 9 janv.
  • 1 min de lecture

"Les mauvaises épouses" (2023)

Zoé Brisby

Albin Michel puis le livre de poche


1952. Artemisia Lane, banlieue de Las Vegas, Nevada. C'est là que l'Amérique triomphante teste ses bombes atomiques. C'est donc là que vit Summer, l'épouse modèle d'Edward Porter, directeur scientifique de la base. Mais derrière les façades de ces maisons toute identiques, derrière les apparences de ces familles idéales, sous le vernis des sourires polis et des comportements très comme-il-faut se cachent bien des secrets. L'emménagement de nouveaux voisins servira de détonateur à une explosion d'un tout autre type.


Zoé Brisby s'est emparée d'un sujet parfait : un décor de cinéma, une époque incroyable et des faits historiques qui ont fait date. C'était idéal pour construire des personnages de femmes marquants. L'occasion surtout de faire le tableau d'une société qui prépare une certaine émancipation des femmes. On perçoit l'immense désert qu'il leur faudra traverser pour cela.

Si le récit aurait gagné à être parfois moins appuyé, moins explicite quant à la psychologie des personnages, il n'en reste pas moins vrai qu'on est pris par ces destins coincés dans leur époque, qu'on s'attache vraiment aux protagonistes : un roman qui tient à la fois de "Thelma & Louise" et de "Desperate Housewives".


 
 
 

Comments


bottom of page