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Les rencontres se suivent ...

  • Photo du rédacteur: Audrey Sabardeil auteur
    Audrey Sabardeil auteur
  • il y a 16 heures
  • 2 min de lecture

... et ne se ressemblent décidément pas.


En l’espace d’une semaine, j’ai vécu deux journées très différentes autour de Cargo Blues. Voilà qui confirme que chaque événement a sa propre couleur, son propre rythme — et ses propres surprises.

Le samedi 3 mai, j’étais au Salon des Écrivains du Pays d’Aubagne, organisé par la mairie, avec le soutien logistique de Cultura Aubagne. Mention spéciale à Swann, libraire aussi efficace que dynamique, et à Hervé, directeur du magasin, pour leur professionnalisme. Ce genre d'événement, pour un auteur, c'est aussi l'occasion unique de rencontrer des personnes clés dans la chaîne du livre, de toucher du doigt d'autres professions. Ce salo d'Aubagne en est un parfait exemple. L’animation, menée de main de maître par Lydie Belmonte, a donné à la journée un bel élan. Sous les barnums dressés place Foch, le soleil alternait avec quelques nuages. Une météo parfaite pour ce type de rencontre. L’ambiance entre auteurs, elle, était au beau fixe. C’était un vrai plaisir de retrouver des auteurs du coin avec qui j’ai déjà partagé bien des rendez-vous littéraires — Patrick Coulomb, Bruno Carpentier, Fanny Le Rouhet, Ollivier Errecade, Olivier Descosse… Un moment convivial, riche en échanges avec des lecteurs fidèles. Seul bémol : peu de passage en dehors des habitués, peu de nouvelles têtes, et au final, peu de nouveaux voyageurs pour Cargo Blues. Une belle journée malgré tout, mais ...

Et puis, une semaine plus tard, samedi 10 mai, direction Cultura Plan de Campagne — en plein week-end de pont. Le public serait-il au rendez-vous. J'avais des doutes. Et pourtant… quelle surprise ! Accueil chaleureux par Camille et Thomas, libraires passionnés au rayon polar. Un immense merci à Thomas pour son magnifique papillon "coup de cœur" glissé sur Cargo Blues depuis déjà plusieurs semaines (il a adoré mon roman et me l'a répété de vive voix) : ce petit geste est de la plus haute importance en librairie, tant les tables regorgent de livres. Leurs collègues — notamment Julie, au rayon littérature blanche — ont aussi été d’un soutien précieux. Beaucoup de passage, des habitués, des amis aussi, mais surtout de nombreux nouveaux lecteurs, curieux, enthousiastes, ouverts à la découverte. Des échanges vivants, des retours touchants, une belle visibilité pour le roman, un contact prometteur avec une médiathèque voisine… et des exemplaires partis si vite que j’ai dû écourter la journée à 16h30 : rupture de stock. Le réassort a été lancé dans la foulée.


Deux ambiances, deux publics, deux bilans très différents — mais dans les deux cas, le plaisir intact de parler d’écriture, d’histoires, de Marseille, et de mon cargo plein à craquer de souvenirs et de non-dits.

Merci à toutes celles et ceux qui sont passés, ont pris le temps d’un mot, d’une question ou d’un sourire. Et merci aux libraires, ces passeurs indispensables, sans qui ces moments n’existeraient pas.

La rupture est proche : plus un livre sur la colonne et plus beaucoup sur la table.
La rupture est proche : plus un livre sur la colonne et plus beaucoup sur la table.

 
 
 

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