
🎙 Ma première fois dans les studios de Maritima
- Audrey Sabardeil auteur
- il y a 3 jours
- 3 min de lecture
C’est Florian Allain - animateur webtv, organisateur d'événements littéraires et passionné depuis longtemps - qui m’avait mise sur cette piste.
Il m’avait prévenue : il avait donné mes coordonnées à Pascale, de Maritima, radio qui allait couvrir le salon du livre de La Bouilladisse qu’il organise avec Dominique Guenin.
« Il se pourrait qu’elle t’appelle », m’avait-il dit.
Et effectivement, quelques jours plus tard, un texto tout simple, tout sympa :
« Bonjour Audrey,
Je suis Pascale de Maritima 😃
Je vous contacte de la part de Florian Allain.
Nous aimerions beaucoup vous inviter sur notre plateau pour parler de votre actualité et du salon de la Bouilladisse.
Nos studios sont à Martigues, 7 bd Maritime.
Seriez-vous disponible le lundi 6 octobre à 11h 😊
Bien à vous. »
Alors me voilà .
Je programme mon GPS, j’arrive sur un site que je ne connaissais pas : Provence Studios, aux portes de Martigues, limite Port-de-Bouc — un endroit surtout dédié au cinéma.
Je me perds un peu, demande mon chemin à deux techniciens qui passent.
« La radio, c'est pas là . Allez à l’arrière du dernier bâtiment là -bas, tout en haut de l’escalier en colimaçon. Troisième étage. »
Je reprends ma voiture, me gare, souffle un bon coup. 10h40. Je suis quand même à l’heure.
La-haut, un vaste au plateau, plusieurs pièces, c'est très calme, très clair. Au centre, un open space avec cinq ou six personnes devant des ordis, ou qui bossent ensemble en se montrant leur téléphone.
Autour, des studios. "ON AIR" s'affiche au-dessus d'une porte close : l’émission a déjà commencé. On vient me prévenir : je suis attendue après la prochaine interruption.
Tic tac tic tac
J'espinche un peu, comme on dit chez moi : la voilà donc, cette fameuse Pascale, à travers la porte à moitié vitrée du studio, concentrée, micro à la main, rieuse, pétillante.
J’en profite pour observer ce qui m'entoure : la rédaction. Les écrans, les voix, le travail discret des journalistes. Je regarde, j’écoute. J'adore découvrir des univers nouveaux. Je veule d'aller les voir, les interroger sur leur travail. Mais dans quelques minutes, ce sera à moi ... Reste concentrée !
Justement, Pascale sort du studio.
Souriante, chaleureuse, la voix aussi chantante que dans ses émissions.
Elle me présente à l’équipe : Serge aux manettes, Gilles en coanimateur (il m'a déjà interviewée par téléphone. S'en souvient-il ? J'en doute ... C'était express), le quatrième mousquetaire coincé dans les bouchons interviendra depuis sa voiture).
On me donne un casque.
Pascale demande à ce qu'on ajuste mon siège :
« On va remonter un peu, pour qu'à l’image, il n’y ait pas trop de différence de taille avec Gilles. »
— Ah ? On est filmés ?
— Ben oui, bien sûr ! Pour notre chaîne YouTube, le site, les réseaux ...
Glurps.
Trois secondes de flip. Puis la lumière rouge s’allume, le générique démarre.
🎧 Here we go.
Deux fois six minutes d’interview, dans les conditions du direct.
C’est sympa, fluide, étonnamment facile. Merci à toute l’équipe, vraiment, pour cette bienveillance naturelle et cette bonne humeur qui mettent tout de suite à l’aise.
Et hop, c’est déjà fini.
On retire les casques, on échange quelques mots.
« Nickel ! » me dit-on.
« Merci d'être venue, et bon salon ! Bonne route à Cargo blues ! »
Je repars contente, sourire accroché.
Dans la voiture, un texto de Pascale :
« Merci beaucoup Audrey, c’était super 😊 »
Et c'est vrai !
Le fait est que — même moi qui n’aime ni me voir ni m’entendre — je trouve même que le replay passe très bien.
🎙 Merci Flo pour le contact ! Merci Maritima, Pascale, Serge, Gilles et M.Embouteillages pour cette belle expérience.
Je reviendrai volontiers papoter littérature et bonne humeur avec la « famille » !
Le replay ?
Il est là ! https://www.facebook.com/share/p/16Z9iAQyaH/

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