
Sang d’encre : Vienne, la belle surprise noire
- Audrey Sabardeil auteur

- 28 nov.
- 2 min de lecture
Il y a des salons dont on entend parler depuis longtemps, qui existent depuis des décennies, et auxquels on rêve — secrètement ou pas — de participer un jour. Sang d’encre, organisé par la MJC de Vienne, fait partie de ceux-là. Cette année, c’était le 31ᵉ. Et pour moi, la première.
Derrière ce rendez-vous désormais mythique, il y a notamment Isabelle Vancoillie, qui porte ce festival depuis ses débuts avec une énergie et une fidélité admirables. Et je comprends pourquoi : Sang d’encre, c’est un salon qui a une âme.
Une affiche qui en impose ( au propre comme au figuré)
Du beau monde, vraiment :
Hervé Commère,
Cyril Carrère,
R. J. Ellory,
Danielle Thierry
Jérémie Claes,
Ingrid Astier,
Michèle Pedinielli (lauréate du prix Sang d’encre cette année — oui, le prix m’a filé entre les doigts, mais quelle superbe gagnante !)
Et puis nous, les « nouveaux venus », Marine Béliard ou Nicolas Nutten pour ne citer qu'eux, récentes recrues comme moi, ravies d’être là, au milieu des grands.
Sans oublier les auteurs de la région, fidèles au poste, et un rayon BD solide, avec dessinateurs et scénaristes en dédicace : un plaisir de voir autant de passion réunie.
Dans le programme joint à ce post, retrouverez une liste plus complète des invités.
La librairie Lucioles aux manettes
Le salon ne fonctionnerait pas sans la libraire Lucioles : Laurent et Renaud, efficaces, chaleureux, rompus à l’exercice de tenir un festival littéraire sur deux jours. Avec eux, tout roule — et ça se voit.
Un lieu à part : la salle du Manège
À l’espace Saint-Germain, la salle du Manège avait été entièrement décorée pour l’occasion : ambiance noire, feutrée, parfaite pour plonger dans les méandres du polar. Un cadre magnifique, un accueil aux petits oignons, et une vraie ferveur du public.
Cargo blues a bien essaimé en Isère ce week-end-là, et ça me réjouit. Merci aux lecteurs qui ont embarqué, merci aux curieux qui sont venus voir, merci pour les échanges, les sourires, les surprises.
Et puis… les off
Parce qu’un festival, ce sont aussi des moments en coulisses : des verres partagés, des discussions improbables, des fous rires, des rencontres qui comptent. Bref, joindre l’utile à l’agréable — et ne surtout pas s’en priver.
Cerise sur le gâteau : j’ai même attrapé mon train, malgré une correspondance express à Lyon. Un miracle à lui tout seul.
Un week-end glacé dehors, brûlant dedans
Intense, chaleureux, riche. Le genre de week-end qui te rappelle pourquoi tu écris, pourquoi tu rencontres les lecteurs, pourquoi ces salons comptent autant.
Alors Vienne, dis-moi : on y retourne quand ?







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