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Et si on lisait un polar qui explore les ressorts de la violence ?

  • Photo du rédacteur: Audrey Sabardeil auteur
    Audrey Sabardeil auteur
  • 29 mars
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 30 mars

"Poupée" (2024)

Sylvie Callet

Éditions Caïman


Benoît Gastaud est un tyran dans sa propre maison. Avec sa femme Ingrid, avec sa fille Laurie, aujourd'hui adulte. Un jour, le sale type voit ressurgir son passé. Même pour un homme omnipotent (l'est-on jamais?), la découverte est perturbante.


Après Fatum*, la romancière propose avec Poupée un deuxième polar. Plus encore que dans le précédent, la langue est travaillée, le vocabulaire littéraire, ce qui n'est pas si fréquent dans les romans contemporains. A fortiori dans la littérature noire. Quant au propos et aux personnages, ils sont terribles.

Sylvie Callet explore ici différentes formes de violence, à commencer par celle, sournoise et perverse, qui ne passe pas par les coups. Et à en croire le déroulé de cette intrigue, elle n'en est pas moins destructrice. Plus encore, telle un poison puissant, elle se transmet de génération en génération.

L'autrice (dont c'est déjà le dixième roman) déploie un nouveau pan autour du thème du destin ("fatum", on y revient). Cette fois encore, on s'interroge avec elle : se débarrasse-t-on jamais des semelles de plomb du passé ?

Parlez-en à Œdipe !



*Ma chronique de son précédent roman : https://www.facebook.com/share/p/12JSAGemVGW/



 
 
 

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