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Et si on lisait ... un polar scandinave qui se joue des polars scandinaves

  • Photo du rédacteur: Audrey Sabardeil auteur
    Audrey Sabardeil auteur
  • 5 janv.
  • 1 min de lecture

"Trente jours d'obscurité"(2024)

Jenny Lund Madsen

(Éditions Gallmeister)


Hannah, autrice danoise d'autofiction et de littérature "blanche", est dans une période creuse. L'inspiration manque, la confiance est en berne et le soutien de son éditeur Bastian pourrait s'étioler. Cette situation rend l'écrivaine plus ombrageuse encore que d'habitude. Bastian la convainc et elle accepte à contrecœur de participer à un salon du livre. Hélas, elle y croise Jørn, auteur star de polars qu'elle exècre et méprise. Une altercation violente survient qui va la mettre dans une situation impossible.


Dans ce premier roman, l'accroche est parfaite. Le personnage de l'autrice acariâtre est savoureux. Le ton grinçant et drôle m'a enthousiasmée dès les premières pages. Cela promettait un polar différent, quasiment parodique et procédait d'une mise en abîme très intéressante du livre lui-même.


Malheureusement, par la suite, cette attente est déçue : ce polar n'est selon moi vraiment pas à la hauteur des ambitions de départ. Quant à l'opposition "littérature blanche" / "littérature noire" qui constitue la colonne vertébrale de l'intrigue dans les premiers chapitres, assez vite, elle disparaît carrément du roman et de l'écriture elle-même. Et avec elle, ce qui faisait la singularité du roman.




 
 
 

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