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Et si on lisait un roman d'écorché à l'odeur d'essence

  • Photo du rédacteur: Audrey Sabardeil auteur
    Audrey Sabardeil auteur
  • 12 avr.
  • 2 min de lecture

"Nous rêvions juste de liberté" (2015)

Henri Loevenbruck

Éditions Flammarion puis en poche


À Providence, Hugo Felida s'ennuie ferme dans sa caravane. Heureusement qu'il a cette piaule. Pour lui apprendre le sens de la famille, ses parents l'ont inscrit dans un lycée privé. En termes d'ordre et de discipline, Hugo va surtout y rencontrer un autre garçon. C'est par lui que la vie va enfin commencer, avec toute la boue et la lumière. Il nous le raconte avec ses mots, en puisant dans ses souvenirs.


Dans ce roman d'écorché, on accroche une vie, à la fois modeste et extraordinaire, faite de sentiments et d'aléas qui nous renvoient à notre propre parcours. Les choix que l'on décide, que l'on n'ose pas, les possibles qu'offre la vie et que l'on saisit - ou pas. Ce que l'on fait de la liberté dont on jouit. Hugo va se trouver face à ce dilemme quotidien qu'est la vie.

C'est aussi un hymne à l'amitié, cette famille que l'on se choisit, et qui se mue en vraie fraternité. L'auteur, par son texte, touche à l'universel et met en jeu pour son personnage ce qui fait - et défait - les rapports humains pour chacun de nous. Là encore, il est des choix qui engagent. Il est des valeurs qui structurent et des rencontres sans lesquelles nous ne serions pas qui nous sommes. Voilà ce que le récit célèbre, et ça fait du bien de se le rappeler si on l'a oublié.


Une écriture simple et juste. Un roman initiatique à l'odeur d'essence. Un voyage à travers les années, l'Amérique et les hauts et les bas qui jalonnent l'itinéraire de vie de chacun de nous. Un récit construit comme If, le sublime poème de Kipling ; ils auraient beaucoup en commun, jusqu'au dernier vers : "Tu seras un homme, mon fils".


 
 
 

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