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Et si on lisait une écriture de l'intime vibrante et déroutante ?

  • Photo du rédacteur: Audrey Sabardeil auteur
    Audrey Sabardeil auteur
  • 15 avr.
  • 1 min de lecture

"Jour de ressac" (2024)

Maylis de Kerangal

Éditions Gallimard collection Verticales


La narratrice, "voix" de profession (elle est doubleuse au cinéma), reçoit un appel. Elle est convoquée au commissariat du Havre pour une audition : le corps d'un homme a été retrouvé. "Une affaire la concernant". Au Havre, où elle n'a pas remis les pieds depuis des années. Elle n'y comprend rien. Mais puisqu'il faut s'y résoudre, elle ira...


La langue de Maylis de Kerangal n'a pas son pareil pour faire entendre les voix intérieures. Ce roman au magnifique titre métaphorique ne dément pas cette remarque. Dans ces mots, le présent et le passé de la protagoniste prennent vraiment corps. Le lecteur partage son malaise et sa curiosité, devient témoin de ses investigations. En parallèle de l'enquête de police, peu à peu les souvenirs de la narratrice refluent. Nous voilà entraînés dans cette ville presque vivante (j'ai admiré le talent évocateur de ces lieux), à la recherche de ses fantômes intimes. Comme le sable entre les doigts, toujours ils échappent.


Une écriture de l'intime vibrante et déroutante qui m'a émue mais pourra laisser certains lecteurs sur sa faim.



 
 
 

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