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J'y étais ! Polar-Lens 2025

  • Photo du rédacteur: Audrey Sabardeil auteur
    Audrey Sabardeil auteur
  • 23 mars
  • 4 min de lecture

Quel périple !


Le festival Polar-Lens, c'est une énorme machine. 4000 visiteurs en 2024, deux lieux bien distincts (une erreur stratégique, de mon point de vue), et différentes actions autour du polar, menées en amont dans les écoles, collèges, lycées, et a destination de la population des environs.

Dans la salle principale (Halle Bertinchamps), de nombreux auteurs, adultes et jeunesses, plusieurs pointures : Franck Thilliez et Cédric Sire en figures de proue. Mais aussi Jacques Saussey, Nikko Tackian, et chez les femmes notamment Sophie Loubiere ou Danièle Thiery.. (liste évidemment non exhaustive). Bref, du beau monde, autour des quels se concentrent les interminables files d'attente.


Après un périple en train, je suis arrivée le vendredi en fin d'après-midi à l'hôtel Ibis où sont logés la plupart des auteurs. Rapidement, des "collègues" plus aguerris me briefent sur ce qui nous attend. Première soirée sympathique avec un petite poignée d'écrivains (romans et BD) sympathiques et accueillants. Les "stars" n'arriveront que demain... Le soir, on prolonge le plaisir autour d'un dernier verre (ou deux ou trois !) au bar de l'hôtel.


Le lendemain, je découvre la salle. Waouh ! C'est assez vertigineux. Je regrette rapidement que les auteurs de BD ne soient regroupés ailleurs. Je découvre ma place : à la table "Nouvelle Noire Ado" avec les 4 autres sélectionnés. Logique, puisque je dois ma présence à Polar Lens à ce concours. Un fascicule de bonne facture a d'ailleurs été imprimé avec nos 5 textes. Il est distribué gratuitement dans le salon. Je vais en dédicacer des quantités lors de ce samedi.

Mes homologues sont fort sympathiques, tous locaux, et je découvre qu'ils ont écrit leur nouvelle spécialement pour ce concours. Moi qui croyais que seules les nouvelles déjà publiées avaient accès à la sélection ( il faut dire que pour obtenir le règlement, ce fut extrêmement laborieux et je reste persuadé d'avoir lu cela quelque part ...) Aucune importance, mais je comprends vite que mon texte "J'arrive", écrit pour des adultes, est mal calibré pour obtenir le prix. Mes échanges avec une enseignante (ce sont des lycéens qui votent) me confirme : mon texte a remporté les suffrages des élèves les plus littéraires (clairement en minorité d'après elle), et des adultes ( qui ne votaient pas 😁). Quelques lycéennes viennent me dire qu'elles ont tout tenté pour convaincre leurs camarades mais qu'ils étaient "trop nombreux" (😏). Les échanges avec ces filles ont été très gratifiants. Mais en effet, ce n'est pas "J'arrive" qui obtient le prix. Rien de plus normal, finalement.

Après la remise des prix, on nous laisse enfin retourner à nos stands ( la file devant Thilliez, à deux pas de nous ) est déjà impressionnante !) et nous pouvons commencer à proposer nos romans. Ça commence bien !


Après la pause repas, on s'y remet ! Mais rapidement, nous apprenons que nous devons, en notre qualité de participants à la sélection "Nouvelle Noire Ado", de nouveau monter sur scène. D'abord pour une table ronde,animée par la documentaliste d'un des lycées, puis pour une sorte de jeu. Hélas, le public n'est pas au rendez-vous (on peut le comprendre : personne ne nous connait), et ces interventions nous éloignent longuement de nos stands. Mais rien à faire, pas question de raccourcir -voire ...- . Nous voilà coincés.

Pour moi qui ne suis là que le samedi, la récolte est maigre, même si les échanges que j'ai pu avoir étaient très chaleureux. Mine de rien, des lecteurs lensois se retrouvent avec mon polar marseillais dans les mains ! Mais visiblement, les enseignants et documentalistes qui ont travaillé sur nos nouvelles n'avaient pas envie de lire nos romans ... Certaines choses m'étonne ront toujours !

Une libraire du Furet du Nord passe aussi sur mons stand en toute fin d'après midi : elle adore le catalogue du Bruit du monde et me lira, c'est sûr ! Voilà une parole qui fait plaisir, après cette déception et cette grande frustration de l'après-midi...


Pour finir, je retrouve les auteurs avec qui j'ai sympathisé (Non je ne suis pas allée réclamer mon selfie à Franck Thilliez, accaparé toute la journée non stop dans un infatigable enchaînement. Certains de mes voisins l'ont fait. Je me suis dit qu'il devait en avoir plein les baskets et que jouer les groupies à selfie me ferait me sentir bien ridicule. Je me suis donc abstenue.).

Les organisateurs ont prévu un beau cadeau : une visite privée d'une heure de Louvre Lens. Un moment privilégié qui me remonte le moral.

On termine par un resto sympa (là encore, je ne fais rien pour le rapprocher des "stars". Décidément, je ne sais pas faire) et, avec les deux mêmes, jusque tard, au bar de l'hôtel.


Ce matin samedi, le départ avant que tout le monde soit levé est un peu triste pour moi, même si j'ai hâte déjà d'arriver au Pradet dans l'après midi (apres un périple avec changement de gare à Lille et escale à Paris ! Quelle course stressante!).

Un bilan contrasté : j'ai eu accès à mon premier gros salon et je me suis sentie empêchée de présenter mon roman aux visiteurs aux horaires de plus grande affluence ...


Alors ... J'espère être rappelée l'an prochain. (Une pensée solidaire pour les auteurs de BD, relégués dans un autre lieu, éloigné, qui ont eu infiniment moins de visiteurs, et pour le romancier qui était juste à côté de Franck Thilliez ( je ne le connais pas). Je crains qu'il n'ait pas pu davantage que moi proposer ces romans !


 
 
 

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