Ça tourne !

Garde à vue pour autrice : une promo pas comme les autres pour Cargo blues

Il y a des idées qui surgissent entre deux discussions , trois rires complices… et une complicité qui n'a jamais été si forte que ce dernières années.

Celle-ci, je la dois à Kate, amie passionnée de cinéma, animatrice radio et d’événements culturels à ses heures. On s’est rencontrées en 1993, en prépa à Aix. Depuis, on s'est croisées, perdues de vue, et retrouvées.

Un jour, il y a quelques semaines, elle me lance :

« Et si on faisait une promo un peu décalée pour Cargo blues ? Un court-métrage. Une garde à vue. Je joue la commissaire, toi l’autrice suspecte. Tu réponds à mes questions sur le roman. Ça te tente ? »

J’ai ri. J’ai hésité. J’ai dit oui.

Et nous voilà quelques jours plus tard, dans une salle de lycée vide, silencieuse, alors que l'année scolaire est terminée, presque hors du temps. Ce jour-là, nous étions invitées pour le pot de départ à la retraite d’une amie commune qui y enseigne. Elle nous a obtenu une salle rien que pour nous.

Le décor ?

Un bureau, une chaise, une lampe vintage, un ventilateur chromé. Parfait pour une ambiance moite et tendue, entre ciné année 50 et polar noir.

Kate incarne la commissaire Alvarez, voix posée, autorité naturelle. Moi, je joue mon propre rôle : Audrey Sabardeil, autrice convoquée pour s’expliquer sur son roman Cargo blues.

Côté technique ?

Un téléphone portable, deux micros-cravates, deux lampes. Et Charlotte, une amie attentive et enthousiaste, qui suggère, ajuste, filme le tournage, nous relance quand il faut.

Trois prises. Quelques éclats de rire. Et au bout : un court-métrage de 6 minutes et des poussières, tendu, drôle, grinçant.

Un vrai petit film maison.

Je craignais de ne pas aimer jouer. De ne pas savoir. Finalement je me suis prise au jeu … et j’ai adoré. Et à en croire les retours sur les réseaux, vous aussi.

La vidéo a été très bien accueillie, largement partagée, commentée, et même redemandée.

Ce qui devait être un simple clin d’œil est devenu un vrai moment de création partagée. Une autre manière – plus libre, plus joyeuse, plus personnelle – de parler de mon livre.

Un polar marseillais, social et nuancé, raconté sous le néon d’une salle de lycée, face à une commissaire fictive nommée Alvarez.

Merci à Kate, pour l’idée originale, l’énergie, l'engagement, la générosité.

Merci à Charlotte, pour l’œil bienveillant et précis.

Et merci à vous, lectrices et lecteurs, qui suivez, soutenez, partagez.

🎬 Film et backstage sont à découvrir sur mes comptes Instagram et Facebook.

🎬 Le teaser est juste là !