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"Mon" Blues & Polar

  • Photo du rédacteur: Audrey Sabardeil auteur
    Audrey Sabardeil auteur
  • il y a 9 heures
  • 3 min de lecture

Samedi 30 septembre, c’était ma première participation au salon Blues & Polar, à Manosque. La Chapelle de Toutes Aures, magnifique et hors du temps, offrait un écrin parfait pour les mots et la musique. Un bel endroit, un vrai promontoire, sous les pins, au bout d'une route regardant Manosque d'en haut. Superbe !

Avant la première session de dédicaces, et avec "Femme, je vous aime" de Julien Clerc en guise de générique sonore, Jean-Pierre Tissier a lancé l'ouverture du festival à l'intérieur de la chapelle. Puis les chants méditerranéens se sont enchaînés. La chapelle était bondée : 130 auditeurs étaient déjà installés à mon arrivée.

Ensuite, le temps de quelques signatures à l'ombre de la chapelle, sur le stand de Bruno Tissier, le libraire de l'Espace Culture du Super U de Manosque, avec mes camarades auteurs Bruno Carpentier, Carole Declercq et surtout René Frégni et Michèle Pedinielli, devenus tous deux des amis. Je me réjouissais de rencontrer Karine Giebel, malheureusement absente cette année pour des raisons familiales.

Puis est venu le moment de la rencontre littéraire, dans la chapelle cette fois. Les échanges ont été menés par Jean-Pierre Tissier, cofondateur du festival avec René Frégni.

Carole Declercq est revenue sur le hasard d'une visite d'un cimetière, pendant des vacances en Italie, qui l'a conduite à travailler autour de l'héroïne de son roman Embrasser mes étoiles. Bruno Carpentier, lui, a évoqué les circonstances d'écriture de son Arma Christi, liées à son passé militaire. Puis René Frégni a profité de la présentation du livre photo Marseille dont il a rédigé les textes pour nous (re)dire sa relation et son amour pour cette ville, "la plus belle du monde"😁

Après lui, c'est Cargo Blues qui a été mis à l'honneur et j'ai répondu aux questions de Jean-Pierre Tissier, notamment sur le lien entre réel et fiction, la fonction du roman noir et, comme René, j'ai pu dire comme Marseille est faite d'ombres et de lumière. Michèle Pédinielli, avant d'être elle-même interviewée à propos de son Dernier oeil, m'a posé une très belle question sur la relation entre Angelica et Fab. Ce lien d'amitié inaltérable entre cet homme et cette femme, dimension rarement évoquée dans les romans, Michèle a raison (Elle-même l'a d'ailleurs développée dans ses polars, entre sa Diou et son ami colocataire. Lisez Boccanera, le premier de sa série).

L'autrice niçoise et René, l'amoureux de Marseille en ont profité pour se livrer à une vraie-fausse joute verbale entre grands chauvins de leur ville respective. L'auditoire s'est bien marré, et nous aussi ! Voilà ce qui arrive lorsque l'on réunit deux auteurs aussi fins que truculents.

Pour clore la rencontre, la parole a été donnée non pas à une autrice mais à Muriel Sivazlian, la première femme scaphandrier. Un personnage (marseillais, encore !) et une vraie belle rencontre.

Après ce très beau moment de partage, nous sommes retournés au stand de dédicaces pour une seconde session.

Merci d'ailleurs à tous ceux qui ont "craqué" pour Cargo blues, coup de 💙 du festival.

Un immense merci à tous les auditeurs, aux lecteurs, et à mes complices de la journée ! 💙

Au stand de dédicaces
Au stand de dédicaces
Les invités (B. Carpentier, M. Pedinielli, R. Fregni, A.Sabardeil, C. Declercq et M.Sivazlian) autour de J-P. Tissier, au micro, qui lance la rencontre.
Les invités (B. Carpentier, M. Pedinielli, R. Fregni, A.Sabardeil, C. Declercq et M.Sivazlian) autour de J-P. Tissier, au micro, qui lance la rencontre.

 
 
 

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